On trouve des propositions sur internet de jeux de famille autour des relations de cause à effet entre un événement et une émotion ressentie. Il existe les quatre familles classiques Fâchée, Contente, Triste et Apeurée.
On
peut bien sûr acheter et faire jouer les élèves avec ce support. Mais on peut
aussi leur proposer de réaliser sur le même principe, le jeu de cartes de la classe à
partir d’un personnage récurrent de la littérature jeunesse.
L’ours Foufours, des albums de Frédéric et Gérald Stehr, est une
mine d’expressions des sentiments.
Il ne s'agit pas ici de travailler sur le sentiment comme ressort d’apprentissage. Mais le fait de le considérer sous l’angle de la causalité dans de nombreuses situations permet de renforcer l’idée de son caractère universel et normal. Dernier point non négligeable, la capacité à observer, à interroger les sentiments de l’autre -ici à travers un personnage de la littérature jeunesse – est un moyen d’aider l’élève à se décentrer et à construire des rapports humains plus respectueux… du moins, faut-il l’espérer !
On
peut aussi envisager de créer un répertoire des situations
rencontrées (sous la forme d’un jeu ou d’un classeur) dans les
albums ou dans la vie quotidienne.
Quoi
qu’il en soit, une année ne peut suffire à fabriquer avec les
élèves tous les jeux en questions. Prenez plutôt le temps d’amener
le travail à un résultat abouti qui sera réutilisable par les
camarades les années suivantes ou dans une autre classe. On rejoint
alors la démarche de la pédagogie de projet.
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