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mercredi 17 avril 2019

Ne laissons pas nos oreilles trop seules...



LES OISEAUX... LA SUITE

L’intérêt de ce thème permet aussi d’élargir le réseau sur de très nombreux champs disciplinaires et de casser les frontières disciplinaires psychologiques. On peut bien sûr en profiter pour observer la vie des oiseaux qui entourent l’école, partir à la chasse aux plumes, découvrir des livres ou des films documentaires. 
C’est aussi le moment d’afficher l’exposition thématique du musée de la classe pour la semaine suivante : les oiseaux.
On peut aussi en profiter pour introduire la poésie dans le quotidien de la classe avec la lecture d’un poème par jour (le même pouvant être relu plusieurs jours de suite). 


Là aussi, le thème de l’oiseau offre l’embarras du choix ; « Pour faire le portrait d’un oiseau » et « Page d’écriture » de Jacques Prévert, « Le corbeau et le renard » de La Fontaine, « L’oiseau bleu » de Blaise Cendrars, « L’oiseau du Colorado » de Desnos. Ecouter de la poésie... Juste écouter et essayons de faire aimer et comprendre – un peu ! - la poésie avant que ce ne soit que quelque chose qu’on doit apprendre par cœur !



Pour le musée de classe:

C’est encore le moment d’introduire un certain nombre d’ateliers de natures variées de manière à lier clairement aux yeux des élèves tous les apprentissages.

Celui sur la trace écrite permettra aux élèves de mobiliser leur connaissance et de s’approprier une technique de leur choix pour illustrer leur carnet d’enquête : au choix, découpage d’images d’oiseaux, dessins d’observation de plume (c’est l’occasion de revoir le tracé des lignes obliques), photographie de l’oiseau modelé en pâte à modeler, oiseau en mosaïque, coloriage, oiseau aux ailes en main trempée dans la peinture… Il ne s’agit pas d’exiger des élèves de tout faire mais de leur donner envie d’en faire le plus possible ! L’activité plastique peut être associée à l’illustration d’un des poèmes proposés, celui choisi par l’enfant. Collecter et regrouper dans un classeur toutes les propositions de manière à donner à voir la diversité, le choix, permettre d’expérimenter…

On peut bien sûr aussi proposer des ateliers sonores pour travailler l’écoute de plus en plus fine des différents chants d’oiseaux. On peut d’ailleurs commencer en proposant un loto sonore des animaux pour voir où ils en sont dans leur capacité d’écoute et d’association d’une information auditive à une information visuelle. Il existe de très nombreux jeux dans le commerce et sur la toile, de quoi renouveler là encore, les propositions pédagogiques faites aux élèves.

Autre piste possible, celle des jeux autour des empreintesLà encore, il y en a foison sur la toile. On s’approche de plus d’une des activités « classiques » du détective. Mais soyons honnête, ce qui définit souvent ce que l’on propose à nos élèves, ce n’est pas le manque d’idées mais le manque de temps de préparation !
N’oublions cependant pas les activités de lecture car la constitution d’un corpus bien connus des élèves avec des mots dont on pourra réutiliser facilement l’orthographe des syllabes lors des premiers essais d’écriture inventée peut se faire facilement avec les oiseaux.

Tous les réseaux musicaux ne donneront pas lieu à une telle profusion d’activités mise en parallèle. Il s’agit de montrer le champ des possibles, avec une certaine exagération, en ce début d’année. De plus, l’élément inducteur du réseau ne doit pas toujours être issu du même champ disciplinaire pour aider les élèves à gagner en flexibilité intellectuelle.Sans oublier de leur rappeler tout ce qui peut se passer dans la tête. On tente ici de créer un imaginaire culturel collectif.

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