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mercredi 10 avril 2019

Réseaux d'écoute: mode d'emploi


Le thème retenu pour le premier est celui des oiseaux.

Le corpus est très facile à constituer en raison de l'abondance des morceaux. De plus, le fait de pouvoir faire écouter de vrais chants d'oiseaux pour aborder la question de la mise en musique des bruits du monde est un avantage certain.

L’œuvre centrale est « la volière » de Camille Saint-Saens dans le Carnaval des animaux.




De manière générale, en particulier si on écoute le morceau en salle de sport en permettant le mouvement, l’hypothèse « oiseaux » devrait apparaître rapidement. Photographier les élèves en action et écrire ce qu’ils verbalisent de manière à mémoriser chaque morceau écouté pour le tableau de synthèse.

Le premier morceau doit être assez lisible sans surcharge d'informations.

Le deuxième morceau doit être le plus difficile de manière à enrichir les connaissances des élèves avec des œuvres plus complexes.

Deuxième morceau proposé le lendemain : 


Là, l’écoute se fait en classe avec la même démarche de mémorisation pour analyse ultérieure. L’image associée est celle d’une photo du coin regroupement ( dans la mémoire collective, ce sera « la musique que l’on a écouté tous ensemble au coin regroupement »). Il s'agit de cibler l'attention des élèves sur le coucou.

On commence toujours l'écoute en faisant rappeler les morceaux déjà entendus dans le réseau de manière à être clair sur le corpus à analyser.

Troisième morceau : l’oiseau dans Pierre et le loup de Prokofiev dans deux versions successives (classique et jazz).


L’extrait retenu contient une partie du texte narratif et fournit donc un indice supplémentaire à la résolution de l’énigme musicale de la semaine. Il est possible de couper le document pour ne pas fournir l’indice en fonction de l’avancement de la résolution de l’énigme par les élèves. Pour l’image mémoire, proposé la photographie de la couverture du livre de Pierre et le loup où l’oiseau est présent mais au milieu des autres personnages.

Quatrième morceau : le « coucou », là encore de Camille Saint-Saens dans le Carnaval des animaux.


Ce morceau sera écouté en petit groupe et donnera lieu à la phase de mise en parallèle des informations déjà recueillies. N’oublions pas qu’il s’agit de la mise en mots de perception, de ce que l’élève voit, ressent dans sa tête à l’écoute d’un morceau de musique. 
C’est la qualité de la question qui définira la réponse des élèves : « si tu fermes les yeux, qu’est-ce que ta tête fabrique comme image avec cette musique ? « , « si tu devais associer une des images posées sur la table à ce que tu entends ce serait laquelle (images de lieu) ? », « si tu choisissais un objet pour aller avec cette musique dans la malle à toucher ce serait lequel ? », « quand tu écoutes cette musique, ton corps a envie de faire quoi ? »...

Cinquième morceau : un enregistrement réel de chants d’oiseaux dans la nature qui permettra de valider – ou non – la réponse des élèves.



Des variantes possibles:



Une autre alternative intéressante est la diffusion de la vidéo d'un extrait de l'opéra de Mozart, La flûte enchantée avec l'air de Papageno, Papagena - on fait dans le grand classique. Il en existe de nombreux où le fait que les personnages sont des oiseaux est plus ou moins lisible grâce aux costumes. C'est aussi une façon de faire découvrir un monde qui est complètement étranger à la quasi totalité des élèves.


 Comme on l’a dit précédemment la richesse du répertoire sur le thème des oiseaux peut permettre de proposer des morceaux plus difficiles à l’écoute comme « le merle noir » de Messiaen ou des morceaux où l’on vole comme un oiseau comme le générique d’Out of Africa de John Barry.


Le choix de commencer l’année avec des morceaux « faciles » d’accès et une quasi réussite assurée dans la résolution du mystère, permet de mettre le élèves en confiance dans une activité qui leur est peu familière. 





1 commentaire:

  1. Premier obstacle de l'année avec la symphonie des jouets. C'est le hibou qui fait coucou! Merci "Dans la forêt lointaine". Et oui, il faut expliquer que "coucou, hibou, coucou, hibou" est un dialogue entre deux oiseaux... Quand je vous dis que l'on n'est jamais au bout de nos surprises.

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