Moyen de communication

On se doit aussi de considérer les stéréotypes comme élément de communication non-verbal. Cette culture partagée peut avoir un caractère relativement universel ou, à l'inverse, servir à se reconnaître dans une vision du monde moins commune.

Le travail mené par Jung, psychiatre suisse du début du XXe siècle, autour des archétypes a consisté à essayer d'élaborer des catégories types qui traversent temps, mythes, légendes, littératures et religions. Sa théorie a connu une grande postérité et de très nombreuses ramifications y compris dans le marketing, symbole même de notre époque - . à croire qu'il n'y a vraiment que l'école qui ne se sert pas ouvertement des stéréotypes!

Les publicitaires voient par exemple le monde en douze archétypes de communication:

• monsieur/madame tout-le-monde,
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• le magicien,
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• le vilain/rebelle,
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• le héros,
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• le sage,
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• l'explorateur,
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• l'amoureux,
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• le fou-du-roi,
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• l'ange-gardien,
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• le créateur,
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• le meneur,
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• l'innocent.
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Charge à chaque marque de choisir la figure à laquelle elle souhaite s'identifier et que celle-ci soit déclinée selon la couleur locale. Apprendre à détacher l'universel du culturel, du spécifique dont on n'a même pas conscience... sacré enjeu!

On remarque l'absence de notre détective. Il ne tenait sans doute pas une part aussi importante dans la littérature au début du XXe quand Jung a proposé cette classification. On retrouve des parts de ce qui fait l'archétype du détective dans plusieurs familles de Jung (un héros passant de l'innocent au sage qui peut être tour à tour ange-gardien, explorateur... ).