Premières pistes proposées par les programmes de Première:
- Approche définitoire: qu'est-ce qu'un personnage?
- Approche historique: naissance du personnage.
« Dans les épopées antiques et médiévales, le lecteur a affaire à des héros, êtres hors du commun par la naissance – Achille est d’ascendance divine, Ulysse est roi, Roland est le neveu de Charlemagne – et par les qualités – bravoure, habileté, ruse, piété, etc. Jusque-là, le héros est porteur de valeurs collectives (une nation, une foi) et son aventure individuelle symbolise la quête du groupe auquel il appartient. L’émergence du personnage romanesque qui s’amorce en même temps que le genre au sortir du Moyen Âge correspond à un affaiblissement, voire un renversement des valeurs associées au héros d’épopée. En particulier le personnage n’est plus dépositaire d’un destin collectif, les enjeux sont désormais privés. »
En maternelle, on fait quoi de ça?!?
L'enquêteur n'est pas un héros d'épopée, un être hors du commun. Car le détective - tout comme l'apprenti-lecteur - n'a pas de supers pouvoirs et il n'en a pas besoin pour arriver à ses fins. Que ce soit notre personnage archétypal ou l'élève, il se définit avant tout comme une personne qui est dans une recherche de réponse et de réussite, bref dans une quête.
Dans un premier temps, pour poser correctement la notion de notre personnage, il faudra donc être en mesure de la distinguer de celle du héros doté de supers pouvoirs évoluant dans un monde de mythes.
L'exposition virtuelle de la BNF, "Héros, d'Achille à Zidane", peut nous aider, nous adultes, à éclaircie ces notions et nous guide, en particulier dans le choix des supports visuels (albums, œuvres d'art...). S'interroger sur notre propre rapport aux personnages en tant qu'individu est un passage obligé pour toujours se rappeler de notre non-neutralité culturelle et individuelle dans nos choix pédagogiques.
Dans un premier temps, pour poser correctement la notion de notre personnage, il faudra donc être en mesure de la distinguer de celle du héros doté de supers pouvoirs évoluant dans un monde de mythes.
L'exposition virtuelle de la BNF, "Héros, d'Achille à Zidane", peut nous aider, nous adultes, à éclaircie ces notions et nous guide, en particulier dans le choix des supports visuels (albums, œuvres d'art...). S'interroger sur notre propre rapport aux personnages en tant qu'individu est un passage obligé pour toujours se rappeler de notre non-neutralité culturelle et individuelle dans nos choix pédagogiques.
Bien sur, il y a les contes mais travailler sur des thèmes comme "chevaliers et dragons" permet de construire l'image "historique" du héros du Moyen-Age. Reste que la plupart des albums de jeunesse détourne déjà le poncif comme un acquis implicite.
Deux excellents albums restent cependant des incontournables pour poser le personnage du héros et de sa quête à travers celui du chevalier:
Et l’utilisation de l’humour d’un album comme « Le jour où j’ai perdu mes super pouvoirs » peut permettre à l’élève de s’approprier cette problématique dans sa vie personnelle et se dire « je ne suis pas un super héros… et c’est pas grave ! ».
Continuons à enrichir le réseau avec un corpus important de récits à quête: les récits de randonnée. Qu’ils soient par accumulation, par répétition, par énumération ou par élimination, simple aller ou aller/retour, ils sont des moyens de matérialiser cette image de quête. Ils nous permettent de définir et de mettre en images mentales le fait qu'il y a un objectif à atteindre. Par transfert, il s'agit de rendre systématique et compréhensible par nos élèves, la notion d'objectif qui est au cœur de notre métier d'enseignant.
Pour ce faire, quelques albums (mais il en existe beaucoup d'autres) pour enrichir le réseau:
Deux excellents albums restent cependant des incontournables pour poser le personnage du héros et de sa quête à travers celui du chevalier:
- Jules dans "La princesse, le dragon et le chevalier intrépide" de Geoffroy de Pennart
- Coco dans "Coco Panache" de Catharina Valckx
Ajoutons "La licorne" de Martine Bourré déjà évoqué dans un des articles de ce blog:
La lecture de livre comme "Le Cyclope" - livre ayant recueilli un franc succès auprès de mes élèves alors qu'il est long et difficile - montre que l'utilisation des mythes de l'Antiquité peut être aussi, de temps en temps, une alternative pour poser la notion de "héros".
Et l’utilisation de l’humour d’un album comme « Le jour où j’ai perdu mes super pouvoirs » peut permettre à l’élève de s’approprier cette problématique dans sa vie personnelle et se dire « je ne suis pas un super héros… et c’est pas grave ! ».
Continuons à enrichir le réseau avec un corpus important de récits à quête: les récits de randonnée. Qu’ils soient par accumulation, par répétition, par énumération ou par élimination, simple aller ou aller/retour, ils sont des moyens de matérialiser cette image de quête. Ils nous permettent de définir et de mettre en images mentales le fait qu'il y a un objectif à atteindre. Par transfert, il s'agit de rendre systématique et compréhensible par nos élèves, la notion d'objectif qui est au cœur de notre métier d'enseignant.
Pour ce faire, quelques albums (mais il en existe beaucoup d'autres) pour enrichir le réseau:
- Pour travailler la persévérance et la notion d'étape (nombreuses parfois):
- Pour travailler la persévérance et la notion d'échec:
- Pour évoquer la quête collective et la flexibilité dans les objectifs ou une certaine capacité d'adaptation aux circonstances:
- Pour systématiser tout ça en vue des futures productions écrites:
La persévérance... aller au-delà de la frustration... ça existe encore dans notre monde ?
RépondreSupprimereh bien oui, la preuve ...
Citons Lao Tseu en remerciement de tous ces efforts: "L'échec est le fondement de la réussite."
RépondreSupprimer"Commencer est facile, persévérer est un art", effectivement cela s' apprend... et quel enjeu éducatif !
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