Encore un article plutôt réflexif.
« Les
romanciers du Nouveau Roman poursuivront ces innovations en refusant
le portrait, les modèles, la construction méthodique ou la
prévisibilité du personnage. Il n’y a plus de substance fixe : le
personnage se construit dans le temps romanesque, il est un être
errant, un être de fuite, sans identité ou à l’identité
trouble. »
Le Nouveau roman, ça me rappelle très vaguement quelque chose...
Mais cela me questionne surtout sur la nature des personnages de la littérature jeunesse. Si les référents culturels ne sont pas posés, peut-il y avoir, simplement à la lecture des textes - même avec l'aide des images -, un portrait de référence, des modèles de référence, une construction du texte de référence, un horizon d'attente de référence?
Bref, nos jeunes lecteurs ne se retrouvent-ils pas aussi perdu que nous lors de nos lectures de Butor, Duras, Robbe-Grillet ou Sarraute? Ou le personnage a-t-il des contours aussi flous qu'un tableau futuriste?