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dimanche 23 juin 2019

Quand les oreilles enquêtent 6

Pierre et le loup  support d'enquêtes musicales
Voici de quoi occuper plusieurs semaines d'écoute musicale... Les contes musicaux. 

Avec et sans narrateur...
Avec ou sans exploitation pédagogique dans les autres domaines d'apprentissage...
Avec ou sans support imagé (albums, films, ballets...)

Mais comment les transformer en sujets d'enquêtes?
Première étude de cas: l'incontournable Pierre et le loup de Prokofiev.

samedi 8 juin 2019

Piste 8 : aux frontières du personnage


    Le personnage, plus petit dénominateur commun ou couteau suisse pour conduire vers la compréhension.

          « Où commence et où s’arrête le personnage? Faute de parvenir à saisir la notion par des critères définitifs, on pourrait être tenté d’appréhender la notion de l’extérieur, en déterminant ce qu’elle n’est pas: à défaut d’être clairement définie, au moins serait-elle circonscrite. Ce serait méconnaître le caractère éminemment poreux de ses limites.
          Porosité tout d’abord entre réel et fiction. Le personnage est-il nécessairement entité fictive? … Porosité ensuite entre les dimensions individuelle et collective. Le personnage est-il nécessairement un être singulier? ... Porosité encore entre l’humain et le non humain, ou encore entre le vivant et l’inanimé. Le personnage est-il un être vivant? »
Une définition simple de ce qu’est un personnage semble impossible à donner voire à trouver ! Mais nous avons quand même un peu avancé dans notre enquête.
Mais je vous propose surtout de retenir une idée clef à ce module: le personnage est le plus petit dénominateur commun de la littérature de fiction. Quelque soit ses frontières, son statut, il est présent et donc identifiable comme un point d’appui à la compréhension pour tous les élèves.

jeudi 6 juin 2019

Piste 7 : l’identification en question : l’auteur, le lecteur, le personnage


Question compliquée... Juste quelques lignes pour ouvrir un vaste champ de réflexion.
« Jouve1 distingue à cet égard trois lectures du personnage par le lecteur : « l’effet-personnel » (le personnage est conçu comme un simple instrument textuel au service de l’intrigue), « l’effet-personne » (le personnage provoque une forte illusion référentielle et semble vivant) et « l’effet-prétexte » (le personnage est le lieu privilégié d’un transfert du lecteur, lieu d’un investissement inconscient). » 
« L’indépendance du personnage imaginaire est liée aussi à la protestation contre un héros construit a priori et dépourvu de spontanéité. Cette tendance confirme enfin l’importance du personnage : il continue à vivre dans l’esprit du lecteur après la lecture. »
Le rapport lecteur/personnage n’est pas forcément une démarche d’identification, en tout cas, il apparaît comme fondamental que l’enseignant ne considère pas ça comme une évidence. On retrouve les trois « effets » de la même manière dans les livres à destination des plus jeunes. Il s’agit là encore de réfléchir en terme de programmation d’apprentissage et être conscient que le seul bain de lecture ne permettra pas à tous les élèves de prendre la mesure de l’effet personnage.

mercredi 5 juin 2019

Piste 6 : crise du personnage


Construire les contours du personnage en littérature en Grande Section
Encore un article plutôt réflexif.
« Les romanciers du Nouveau Roman poursuivront ces innovations en refusant le portrait, les modèles, la construction méthodique ou la prévisibilité du personnage. Il n’y a plus de substance fixe : le personnage se construit dans le temps romanesque, il est un être errant, un être de fuite, sans identité ou à l’identité trouble. »
Le Nouveau roman, ça me rappelle très vaguement quelque chose...


 Mais cela me questionne surtout sur la nature des personnages de la littérature jeunesse. Si les référents culturels ne sont pas posés, peut-il y avoir, simplement à la lecture des textes - même avec l'aide des images -, un portrait de référence, des modèles de référence, une construction du texte de référence, un horizon d'attente de référence?
Bref, nos jeunes lecteurs ne se retrouvent-ils pas aussi perdu que nous lors de nos lectures de Butor, Duras, Robbe-Grillet ou Sarraute? Ou le personnage a-t-il des contours aussi flous qu'un tableau futuriste?

dimanche 2 juin 2019

Piste 5: fonctions et symboles attachés au personnage


Toujours les programmes de Première...

        « Pris dans les rets d’un texte, le personnage n’est pas un individu, il résume les traits essentiels (intellectuels, affectifs, moraux, idéaux ou idéalisés) d'un groupe social, il s’apparente à un type, voire un archétype. Ce faisant, le personnage se charge de symboles qui le caractérisent et l’inscrivent dans une filiation, mais il est aussi porteur de fonctions narratives : actant, le personnage est également un être réactif. Mis en relief par des éléments propres et constants, être central et structurant du texte, le personnage se charge très tôt dans l’histoire du genre romanesque de valeurs symboliques. »
L'ampleur de la question nécessite un chapitre entier (pardon un libellé)! Même en maternelle.

Rendez-vous quelques pages plus loin dans le libellé « Archétypes, stéréotypes, systèmes de personnages et compagnie ». N'hésitez pas, pour vous retrouver plus facilement dans le blog, à utiliser les libellés. Ils regroupent les articles par chapitre et si on commence par le plus ancien, il y a encore plus de cohérence dans la chronologie du récit.


Soyez attentif à sa parution! Elle aura lieu dès que possible.


Les libellés sont accessibles facilement avec une utilisation sur ordinateur mais personnellement, je n'y ai pas accès via mon mobile. Ils ne figurent même pas en bas d'article. Il y a peut être une manipulation à faire mais je ne suis pas une geek qui s'ignore.